Le 26 mars dernier, JM Blanquer a annoncé qu’« à partir de la semaine prochaine dans les 19 départements les plus touchés, on fermera chaque classe, dès le 1er cas de contamination ». Cette mesure qui s’applique "de la maternelle à la terminale » entrera en vigueur dès lundi 29 mars.
Jusqu’à présent, hormis en maternelle, la fermeture n’intervenait qu’au 3° cas avéré sauf pour les variants brésilien et sud-africain.
Cela signifie, comme l’a d’ailleurs reconnu JM Blanquer, « qu’il y aura davantage de fermetures de classes dans les prochains jours » , et qu’ « on déclenchera l’enseignement à distance ».
JM Blanquer a aussi annoncé l’embauche de remplaçants en particulier dans les 19 départements les plus touchés. Des moyens nouveaux devraient être affectés aux rectorats en fonction des besoins. Mais aucune information précise sur le budget qui sera alloué pour sa mise en œuvre n’est donnée.
Une autre annonce est aussi restée dans le flou : il s’agit de la demi-jauge qui devait être la norme dans les collèges comme cela avait été annoncé par le Premier Ministre ; en fait, comme l’a laissé entendre M. Blanquer, elle se fera selon la volonté des recteurs.
Pour ce qui concerne la demi-jauge en lycée, on sait à présent qu’elle n’implique pas l’obligation de mettre en place des demi-groupes par classe ; la demi-jauge s’appréciant sur l’ensemble de l’établissement, comme l’a officialisé une circulaire publiée le 25 mars au BO.
Quant aux cantines scolaires, si JM Blanquer reconnaît que, dans la contamination des élèves, c’est « le maillon faible », considérant qu’elles sont nécessaires pour assurer un repas équilibré à de nombreux élèves, il n’incitera pas les collectivités locales à les fermer bien qu’elles soient aptes à le faire.
Pour ce qui concerne l’EPS, JM Blanquer a indiqué que "dans les 19 départements, on pourra exercer les activités sportives au maximum en extérieur ».
Encore une fois des annonces qui ne prennent pas la mesure de la situation sanitaire des établissements scolaires.